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Date de création : 13.01.2009
Dernière mise à jour :
11.10.2025
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Sous l’apparence de concessions et d’un fléchissement de ses positions, le président russe cherche à créer un schisme entre les deux rives de l’Atlantique. Pour l’heure, son plan se déroule à merveille, constate l’hebdomadaire britannique “The Spectator”.
La toile, patiemment tissée par l’araignée Poutine, a déjà happé tout le monde, en couverture de The Spectator.Donald Trump, président américain bienheureux. Volodymyr Zelensky, chef de l’État ukrainien effrayé. Et les dirigeants Européens (l’Allemand Friedrich Merz, le Britannique Keir Starmer, l’Italienne Giorgia Meloni, le Français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen), au second plan, impuissants.
Dans un article au long cours, le spécialiste du poutinisme Owen Matthews décortique les conséquences des sommets organisés d’abord à Anchorage, le 15 août, entre le président américain et son homologue russe, puis trois jours plus tard à la Maison-Blanche, où Donald Trump a reçu Volodymyr Zelensky en compagnie de ses principaux alliés du Vieux Continent.
Le dilemme européen
“Vous ne l’aurez pas deviné au vu des sourires et des amabilités affichées, mais Vladimir Poutine mène Trump et les Européens tout droit dans un guet-apens”, annonce le journaliste et historien britannique. Dans un “piège”, titre le magazine conservateur londien en une de son édition datée du 23 août.
En Alaska, le président américain a mal compris les intentions de Moscou, assure Owen Matthews. Pour cause : “Il y avait la bagatelle de zéro spécialiste de la Russie dans son entourage, capable de lire derrière les déclarations alambiquées de Poutine.”Or, “l’un des plus grands talents de Poutine est d’apparaître mesuré et constructif alors que le fond de son propos est en réalité hypocrite, intransigeant ou bien carrément menaçant”.
Le feu vert du Kremlin aux garanties de sécurité occidentales, par exemple, présenté comme une concession majeure ? Oubliez, balaie Owen Matthews dans les colonnes de l’hebdomadaire londonien. Concrètement, le président russe s’est dit prêt à travailler, sur proposition de Donald Trump, à “la sécurisation de la sécurité de l’Ukraine”. Dans son esprit, assure l’auteur de “Trop loin. Les dessous de la guerre de Poutine contre l’Ukraine” (non traduit en français), ces garanties doivent inclure la participation de la Russie, une position confirmée par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, mercredi 20 août.
“Et voici donc comment se referme le piège, décrit-il. Son plan est de tout faire pour convaincre Trump – son nouveau meilleur pote et partenaire en affaires – qu’il est raisonnable, fait des concessions et se montre ouvert au dialogue. Dans le même temps, il va lister une série de conditions insoutenables pour l’Ukraine.”
En conséquence, l’Europe va se retrouver coincée, prédit l’historien. “Soit les puissances du continent s’engagent à ne pas transiger sur la souveraineté ukrainienne – ce qui voudrait dire continuer à soutenir Kiev sans assistance américaine –, soit elles se résolvent à un compromis ignoble avec le Kremlin.” Après avoir promis dès 2022 un engagement aux côtés de l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra”, l’Europe a le choix entre “une paix injuste ou guerre juste mais sans fin”.
“Le Spectateur” est une institution de la presse britannique. Fondé en 1828, c’est le journal de référence des intellectuels et dirigeants conservateurs, mais aussi des eurosceptiques : The Spectator a soutenu la sortie de l’Union européenne lors du référendum de 2016 et continue de se montrer très critique vis-à-vis de Bruxelles. Réputé pour ses analyses et son ton incisif, il a appartenu de 1989 à 2024 au même groupe que The Daily Telegraph.L’ancien Premier ministre Boris Johnson en a été le directeur au tournant du millénaire (1999-2005).
Le 10 septembre 2024, The Spectatorest tombé dans l’escarcelle de Sir Paul Marshall actionnaire de la chaîne de télévision conservatrice GB News. Le montant de la transaction, annoncé autour de 100 millions de livres, est particulièrement élevé au vu de la tendance au déclin de la valorisation des journaux britanniques.