Les plantes d’intérieur ou celles du jardin ne sont pas à l’abri d’une attaque parasitaire. Les jardiniers amateurs redécouvrent depuis plusieurs années, même si cela reste encore méconnu du très grand public, l’huile de neem. Cette astuce a l’avantage d’être entièrement biologique.
On dit que Gandhi avalait tous les jours une infusion de margousier (ou neem) pour améliorer son immunité. Que ce soit avéré ou que ça relève de la légende, peu importe : les Indiens connaissent les bienfaits prouvés de cet arbre considéré comme sacré. Ils en extraient depuis des siècles une précieuse huile dont l’une des vertus est d’être insecticide.
L’huile de neem est en effet antibactérien, antifongique, antiparasitaire et antiseptique. Il est presque impossible de reproduire synthétiquement ce produit miracle. Inutile de se lancer dans une énumération des parasites empêchés de nuire à cause de l’huile de neem : plus de 400 arthropodes sont visés par son action. Dont les trop fréquentes cochenilles, les pucerons et les araignées rouges.
Un effet visible au bout de deux ou trois joursPour l’utiliser, il suffit de mélanger 20 gouttes d’huile de neem dans 10 cl d’eau tiède. Versez le liquide dans un vaporisateur et agitez celui-ci. Ensuite, aspergez les feuilles à protéger (ou à soigner). Cette étape doit survenir le matin ou le soir, mais pas en journée. Au bout de deux ou trois jours, les parasites devraient être éliminés.
Attention toutefois à ne pas abuser de cette méthode en extérieur, puisqu’elle a un impact sur les abeilles (qui reste toutefois bien moins important que celui qu’auront les autres antiparasitaires).
Son avantage est de pouvoir être utilisée aussi bien en prévention d’une attaque qu’en traitement. Il suffira alors d’asperger les parties affectées de la plante. L’huile de neem élimine l’intrus et renforce la santé générale du végétal, agissant comme un tonique qui stimule la croissance et dope l’immunité. Une double action salutaire.